Quand j'avais découvert que mon blog-ami, "Calusaras", vit près de Valence, j'ai pensé que je devrais étudier une partie de l'histoire de sa ville merveilleuse, que longe le Rhône.
J'avais été heureux de visiter sa ville en 1988. Malheureusement, je ne verrai pas Valence, cette année. Pour ceci, je suis triste. J'espère que vous apprécierez cette histoire drôle, 54 ans après.
(Pour taper les accents français, sur un clavier anglais, prend beaucoup de temps ! !)UNE SOUCOUPE VOLANTE À CHABEUIL (Drôme)
« Le Martien ressemblait à un gosse enfermé dans un sac de cellophane et je l'ai vu comme je vous vois » affirme Mme Lebœuf. qui a dû s'aliter avec 39° de fièvre.
« J'ai vu, Monsieur, comme je vous vois, l'homme de la soucoupe volante de Chabreuil ».
Et Mme Lebœuf, de Valence, encore tremblante, de nous conduire à ce village. Dans un champ en partie champ de mais, en partie champ de lucerne, et bordé d'un côté par une haie d'acacias, d'un chemin à l'autre.
« Dimanche après-midi, je me trouvais dans le chemin, je ramassais des mûres dans la haie. Soudain, mon chien se mit à aboyer. Je me retournerai et vis l'animal, le poil hérissé, à l'arrêt devant ce qui me sembla être un épouvantail. »
« L'épouvantail s'avance vers moi »...
« Je me dirigeai vers le chien pour l'empécher d'aboyer. C'est alors que « l'épouvantail » s'avanca vers moi. C'était un petit être; il ne mesurait guère plus d'un mètre. J'avais l'impression que c'était un gosse enfermé dans un sac en cellophane. Ce qui m'a frappé, c'est sa figure très humaine. »
« ...et disparait dans le champ de mais »
« Mais la frayer s'est emparée de moi. J'ai hurlé et je me suis empressée de me jetter dans la haie. Je ne sais combien de temps j'y suis restée. De là je voyais le mais, mais il n'y avait plus personne.
« Puis un engin circulaire de trois mètres de diamètre environ, épais de cinquante cetimètres, a décollé de derrière le mais. »
« Le bruit d'une toupie »
« Le engin s'est envolé d'abord en biais, il n'allait pas vite, il faisait le bruit d'un soupie qui ronfle et on entendait aussi un sifflement. L'engin est passé ensuite de la position horizontale à la position verticale. Il est alors monté tout droit à une vitesse vertigineuse.
Des passants sont passés m'ont vue dans la haie, se sont inquiétés de ma paleur. Remise un peu de ma paleur. Remise un peu de ma frayer, je leur ai raconté ce que j'avais vu et je les ai conduits à l'endroit d'où j'avais vu décoller la soucoupe volante.
Comme vous pouvez le constater, il y a sur le sol une empreinte circulaire bien visible. »
Constatations troublantes.
Effectivement , nous avons fait sur les lieux diverses constatations troublantes : sept pieds de mais étaient couches ; l'herbe entre le mais et les acacias était foulée; des petite pieds d'aubépine avaient été brisés, une branche d'acacias même était cassée, comme si elle avait recu un choc de haut en bas. Bref, l'on peut très bien imaginer qu'un engin circulaire s'est posé là d'apres l'aspect general des trous.
Par contre, nous n'avons remarqué aucun debris, aucune herbe, mais ou acacia brulé .
39° de fièvre
Nous avons interrogé des habitants du village. Les uns ont entendu les aboiements sinistres du chien; d'autres ont perçu un sifflement « bien différente de celui d'un avion a réaction » ; d'autres, enfin, ont vu une soucoupe volante sur Chabreuil. Tout ceci a des heures qui concordent parfaitement avec le récit de Mme Lebœuf.
Celle-ci, après vingt-quatre heures pasés au lit avec 39° degrés de fievre, regrette sa frayeur.
---Ah ! si je n'avais pas eu si peur, j'aurais peut-être su qui c'était !